Canicule, la partie de pêche sera nulle ! normalement …

Retour sur un ancien spot …

C’est la canicule cet après-midi … 30°C, les truites n’aiment pas. Le grand soleil non plus. Pas d’autre alternative que de commencer cette fin d’après-midi sur un endroit discret, ombragé. Objectif : une bordure secrète très ombragée au dessus d’Itxassou. Le chemin, bouffé par la végétation n’a pas été emprunté ces temps-ci. Le niveau d’eau commence à  être très bon (0,78 m à  OSSES chez Vigicrue). Je dois impérativement interrompre une série de deux bredouilles ces derniers jours. Bref : un peu de pression. Les conditions météo ne sont pas top, mais bon …

18h j’arrive sur les berges de ma  Nive

Premier spot : action commando !

Le premier sera le bon.C’est certainement une des retournes les plus régulières que je connaisse : du poisson presque à  chaque fois, souvent deux truites à  la queue leu leu … et ce sera le cas aujourd’hui.

Polarisantes sur le nez, je m’approche à  petits pas feutrés à  travers les ronces et les arbustes rivulaires. La berge est en pente forte et seul le tronc d’un arbuste peut me permettre de caler un pied. C’est chose faite, ça m’a pris facilement 15 min pour faire 2 m. En effet, une magnifique truite est installée en contrebas de cet arbuste. Il cachera ma silhouette. Avancer cm par cm. Chi va piano … va sano !

Plusieurs passages de ma mouche seront nécessaires pour enfin avoir une bonne dérive. A chaque dérive improductive tout est à  refaire : ne pas bouger, ni moi, ni la canne, tricoter doucement le bas de ligne d’une main pour faire remonter la mouche jusqu’au scion, reculer la canne doucement derrière moi, dans la pente (la canne est dans le champ de vision de la truite et il faut faire dans la discrétion), attraper la mouche sur le dernier anneau, et allonger à  nouveau la canne pour un nouveau lancer arbalète. Tout ça dans les ronces et la broussaille avec les complications facilement imaginables.

La quatrième dérive ne sera pas contrariée par le vent, le bas de ligne est bien en amont de la peute, meilleure mouche dans ces conditions. La truite qui ne m’a pas détecté montera doucement aspirer cette gourmandise.

Un ferrage pour une fois efficace et la belle réalisera sa méprise. Départ dans le bleu, elle me prendra plusieurs mètres de soie. Remontée dans le courant, sauts, chandelles  … Elle glissera bientôt dans la raquette, et viendra interrompre mon inefficacité depuis plusieurs sorties. Je suis comblé, il est 18h, ma partie commence, et commence bien.

Un magnifique mle de 41 cm, très épais, très énervé, avec une robe typique des panthères de la Nive.

un poisson de toute beauté … admirez un peu ces nageoires …

Il sera comme toutes mes prises, relché en bonne et due forme :

Deuxième spot, un peu plus bas

quelques mètres plus loin … une belle truite somnole sur des racines immergées, et gobine mollement ce que lui apporte le courant. Seule possibilité : un lancer arbalète par l’amont, en restant caché dans la végétation. Je ferai monter la belle qui gobera et que je piquoterai juste au ferrage. Pêcheur 1 – Truites 1 !

Je vais un peu plus en amont et y trouverai Raphaêl

Je ne verrai rien de plus dans ce secteur. J’irai donc plus haut sur la Nive vers Louhossoa et y retrouverai Raphaêl, également un habitué du secteur. Nous ne verrons pas grand chose. Un ou deux poissons actifs, mais aucun d’attrapé. Même au crépuscule, nous serons confronté à  une très faible activité, peu d’insectes, peu de poissons. La Lune montante joue-t-elle  un rôle néfaste ? Peut-être.

Nous verrons cette semaine si cette quasi-absence de coup du soir persiste…

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