Partie de pêche bredouille pleine d’adrénaline

Aucun poisson sur toute la longueur de mon pool … sauf …

… sauf sur 20 m de berge, au bout du pool. 3 poissons m’attendent, à  la queue leu leu. 
Les conditions sont bonnes : temps couvert, fin de crue, eau légèrement teintée. 0,88 m d’eau à  OSSES. Peu d’insectes, mais quelques olives et rares march brown. 
Je ferai pourtant bredouille ce soir. Mais une bredouille est-elle une mauvaise partie de pêche ? 
Analysons le plaisir que je trouve à  attraper une truite. 70 à  80% du plaisir est dans l’approche, la sollicitation (choix de la mouche, lancer et posé comme il faut), et surtout dans le gobage tant fantasmé. Le reste du plaisir étant dans le combat, qui  n’est pas mon plus grand plaisir, mais un peu quand même 🙂 
Et bien, la partie de ce soir … fut une bredouille pleine d’adrénaline … une bredouille majuscule …. ! …

Première truite repérée : effrayée !

poisson 1 : effrayé par une entrée dans l’eau peut-être trop intempestive. Il s’arrête immédiatement de gober.

Deuxième truite : 2 ferrages dans le vide !

poisson 2 : 2 gobages de ma mouche, apparemment comme il faut, bien au ralenti de la part de la truite …  avec ferrage dans le vide de ma part

Troisième truite : ??…??

Un superbe troisième poisson est actif un peu plus haut. Juste au bord d’un arbre mort à  moitié immergé. Je lui ferai 3 accroches dans une branche surplombante pour commencer. La belle reste active. Les truites sont quelquefois complaisantes avec le pêcheur à  la mouche. Je suis sûr de trouver le bon moment. Ne pas se stresser. Elle gobe maintenant là  où il faut. Un rapide lancer semi roulé et ….elle gobe mon olive au ralenti … ferrage! piquée !  et là , le pinatubo ! la surface explose, elle décolle vers la berge, passe à  travers des branches, le fil s’y accroche ! cassé !

Par la violence de la chandelle de la truite, la soie est projetée dans l’arbre au dessus de moi. Ce moment de pêche fut une telle extase que malgré ma soie emmêlée, un beau poisson (probablement proche de 50) a priori cassé, je suis heureux comme si j’avais amené ce poisson à  l’épuisette.

Mon bas de ligne est complètement pris. Impossible d’accèder aux branches. Je suis obligé de casser. Je tire sur la soie comme un forcené. ça pète. La branche en l’occurrence. Et je récupère … mon bas de ligne entier, avec la pointe en fluorocarbone mirage … et au bout … ma mouche ! 

Je n’avais pas cassé sur la grosse truite, mais décroché si sèchement que je pensais avoir sectionné ma pointe.

Je rentre serein comme après une partie avec poisson. Le plaisir est là . Quel poisson magnifique ! Quel rush ! un jour … je l’aurai !

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