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Des débuts prometteurs, une suite … humide

Des débuts prometteurs

Arrivé sur Louhossoa vers 14h. Un peu de pluie, mais rien de bien méchant. Je frétille tellement ça pue la bonne partie de pêche. JE me voies bien avec une alternance averses, bruine et sec, avec des oliveset des march brown partout, des gros gobages de poissons de taille installés dans des veines d’eau porteuses….

Et bien en arrivant sur les berges de mon spot, force est de constater que c’était le cas. Rien pendant la grosse averse, mais dès que ça se calmait, des gobages partout : 4 ou 5  poissons à  moins de 10m de moi…

… 
Je ferai 2 poissons la première 1/2 heure sur Louhossoa, une avec une march brown en chevreuil (33 cm), l’autre avec une émergente d’olive (35 cm). Cette dernière gobait à  3 m en amont de moi ! (=moi en train de fouetter 3 m derrière elle vers un autre gobage). 

Mais la pluie persistante soulève une évidence : malgré le milliard de mouches dans les boites qui gonflent mon gilet, je ne dispose pas d’imitation d’olives pour pêcher sous la pluie. Que du cul de canard ! Ce sera la grosse difficulté de la journée. Elles veulent plus d’olives que de march brown. Elles se gavent d’olives aujourd’hui, goulument.

Pluie toute l’après-midi 

Je resterai 4 heures sur cette bordure, sous la flotte. A essayer de trouver une bonne mouche. A attaquer de très gros gobages. Après l’épisode de la première 1/2 heure prometteuse, je verrai encore 5 poissons actifs, mais impossible de les faire monter faute d’imitation d’olive amphibie.
J’avoue avoir sous-estimé ma tenue, et ma grosse polaire n’aurait pas été un luxe. Même pour une veste ORVIS, respirant n’est pas complètement égal à  étanche et un peu d’humidité pendant 7 heures, ça fait frisquet à  force.

Vers 19h, direction Bidarray

Transi de froid, je décide de monter sur Bidarray. 5 min de voiture avec chauffage à  fond me semblent un luxe. La pêche revient. La pluie se calme aussi, une petite pluie continue arrosera la fin de la partie de pêche. Continue, mais supportable.
Je trouverai sur cette bordure 3 poissons actifs et ne pourrait en attaquer qu’un seul, et le faire. Sous la pluie, mon émergente d’olive en chevreuil est plus petite que l’impact des gouttes : impossible à  repérer. Tout au jugé. Et pour une fois, j’ai de la chance. Alors que je me dit que j’ai du louper pas mal de gobages sur ma mouche à  ne pas savoir où elle est dans ce cafarnaum aquatique, un gros gobage  dans le secteur présumé de mon émergente me sort de mes pensées philosophico-halieutiques. Ferrage ! elle est au bout !
La troisième fario de l’après-midi sera aussi la dernière.
Le retour sur Bayonne se fera sous la pluie, mais dans une voiture surchauffée !
Le niveau d’eau passera de 0,78 m à  1,2 m vers 21h. Plusieurs cm par 1/4 d’heure sur la fin de ma partie. Les truites furent très actives jusqu’à  cette forte augmentation du débit. Voir la courbe de la crue de la nive prise samedi matin.
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fred:
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