Une pénalité réussie pour trois tentées … je suis bien bayonnais !

Tous les postes sont vides … 

Coup du soir après une bonne journée de boulot. De ces parties méritées. La partie récompense. Et ce fut le cas ! Comme très souvent en ce moment, je veux pêcher sur Louhossoa. Je ne m’en lasse pas. Je connais les farios du coin par leur prénom, et la plupart me connaissent aussi. Bon, ok j’exagère. Un temps lourd, couvert, très favorable à  un bon coup du soir avec du sedge comme déclencheur. Un niveau d’eau très bon avec 0,9m d’eau à  Osses chez Vigicrue. Je passe en revue tous les postes de l’aval vers l’amont de mon beat. Rien, pas d’activité. Il y en a un qui peut me sauver. La bordure la plus secrète du coin. Si on ne sais pas qu’il y a du poisson ici, on lui marche dessus.

… vides, sauf un !

Et ce secteur tiendra en effet ses promesses. J’arrive en aval de cette portion de berge d’une vingtaine de mètres. Trois truites installées. Du discret, du gobinage. Dicret, timide, mais fréquent. Trois poissons bien installés à  table. Ils sont a priori sur du sedge. Du petit surtout. 

La première truite est à  la fin du pool, juste avant l’accélération. Elle est en fait à  3 mètres de moi. Je me suis installé le cul sur un rocher en aval de sa position. J’essaye de la comprendre. Elle gobe 4 ou 5 apéri-sedges, puis plus rien pendant 5 min. Je préfère attendre qu’elle soit bien installée. Le souci est que je peux bouger. Il faudra la pêcher en restant assis sur mon rocher. Une branche face à  moi me gène pour fouetter, mais ça devrait le faire en étant bien concentré. La truite remonte à  nouveau. A portée de scion. Je lui fais un premier posé… mauvais passage trop à  droite, trop dans le courant. Un deuxième posé. Nickel. Le sedge lui passe au dessus du museau, et …

… et elle le gobe tout doucement. Je ferre dans le bon tempo. Elle est au bout. Un beau poisson que je briderai pour le maintenir dans ce trou d’eau. Je suis juste en amont de bons rapides, et je risquerai de la perdre si elle arrive à  s’y engouffrer. Le courant m’aide à  la faire glisser dans la raquette. 

Elle accuse 39 cm, un beau poisson, mais surtout un coup de ligne marrant. Il est rare de pêcher à  la mouche en restant assis.

deux autres truites gobent à  qui mieux mieux …

… une 5 m plus loin que la précédente, et l’autre 4 m plus loin. La configuration idéale pour les faire toutes deux. Y’a plus qu’à  ! Les veines de courant sont hyper-vicieuses ici, et en plus, connement je persiste avec une pointe dà  peine 80 cm, ce qui est trop court pour bien présenter sa mouche. Je vais compenser par une bonne approche. C’est le crépuscule et je peux m’approcher tout en restant très discret. Je lui ferai une bonne dizaine de passages dragués. Elle continue à  gober. Mes truites peuvent être cool parfois. Enfin un bon passage. Elle gobe, tout doucement. FErrage … dans le vide. Encore un poisson loupé. Ferrage trop anticipé je pense. Rien ne sert d’insister sur ce poisson. Il a arrété de gober d’ailleurs. Piquoté par l’hameçon ?

Autant m’intéresser à  la suivante. Elle continue. Elle gobe elle aussi juste avant une accélération. Elle est plus facile à  solliciter. En effet, au premier passage, elle monte sur on sedge, le gobe … et je la loupe en ferrant encore dans le vide.

Ce sera tout pour la partie. Je descendrai voir en aval, mais rien jusqu’au crépuscule. Une partie bien sympa quand même. Un poisson unique au coup du soir me convient très bien. Mais la tendance est là  : le poisson se fait de plus en plus discret. Nous verrons durant ce long week end.

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