Coup du soir sur Bidarray

Jeudi soir. Pêche sur Bidarray 19h-21h. 

Décrue avec 0,8m d’eau à  OSSES. Pas d’insectes, vent de sud fort qui se calmera au coup du soir, temps très chaud. Quelques olives au coup du soir, beaucoup de diptères. Pas de march brown. En arrivant, je vois sur la partie aval du secteur sur lequel je veux pêcher, un toqueur progressant amont vers aval : il vient donc de se faire toute la bordure que je comptais faire. Qu’à  celà  ne tienne. Je vais attendre un peu, en espérant qu’il n’ait pas trop pataugé sur “mes” bordures.  DE toute façon, il n’y a pas encore d’insectes, les truites ne doivent pas être postées pour gober la dérive de surface. Il faudra attendre le soir pour que la rivière se réveille …

15 minutes d’activité de surface

Au crépuscule, quelques gobages sur le tard… J’en profiterai pour piquoter une belle truite  (gobage très sourd et dense) , elle se décrochera immédiatement. Deux autres gobages seront attaqués,  sans succès. Mauvaise présentation de ma mouche je pense. Bredouille, donc, mais partie sympa quand même, avec un peu d’adrénaline sur la fin. 

La tension que l’on ressent quand on est confronté aux bons gros gobages d’un poisson résolument actif me rappelle celle ressentie quand je pêchais le marlin à  la bonite vivante, en tenant la ligne à  la main pour faire un bon “drop back”. Des moments où l’on sait que ça va surement le faire, d’une seconde à  l’autre… Je me suis ainsi souvent surpris à  bloquer ma respiration inconsciemment tellement j’étais concentré ! 

Bref, j’aurai survécu à  mes apnées de ce soir. 
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