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Trop loin … ou trop près

Conditions de pêche

Temps ensoleillé à  nuageux, avec quelques gouttes dans la journée. Un gros vent de Sud fort désagréable. Niveau d’eau à  OSSES : 1,1 m. Décrue, eau de moins en moins trouble. pas ou peu d’insectes (quelques olives de temps à  autre).

Premier spot sur la Nive à  Louhossoa : rien

Malgré le vent, les conditions semblent pas mal. Je vais directement sur mon grand plat.
Les eaux sont assez claires, un peu gristres. Quelques olives dérivent. Pas de gobages. Je resterai à  mimer le héron (pas facile, surtout sur une jambe).
Je reviens sur mes pas pour explorer une bordure à  l’indienne, un peu en aval. Il y a toujours une ou deux grosses truites callées dans les alcoves de la berge à  gobiner le tout venant. Et là  …

… et là  toujours rien …

Direction l’amont de Bidarray

Arrêt sur un de mes nouveaux spots

Que d’eau. Impossible d’atteindre la bordure d’en face, la fameuse. Les truites y sont très souvent actives. Facile à  travailler par étiage ou tout du moins niveaux assez bas, là , impossible de s’avancer suffisamment, et en plus, le vent est très fort, en bourrasques. Pourtant, 4 ou 5 poissons sont installés à  gober des … olives, au raz de la bordure. J’essaierai en vain, il me manque facilement 5 mètres.

Des truites, mais … trop loin !

Je passerai de longues minutes de frustration à  contempler leur banquet. 4 kayaks au demeurant fort respectueux de mon espace interrompront mes rêveries amères. Merci à  eux. Malheureusement, ils ne savent pas qu’en voulant préserver la bordure sur laquelle je suis, ils passent sur la bordure opposée, en la rasant. Vous vous souvenez ? La bordure pleine de truites actives ! Je leur renvoie quand même un rapide sourire coincé, et fait demi-tour, vexé. Réflexion faite, après avoir attendu qu’ils disparaissent en aval (j’ai ma fierté), je me raviserai et reviendrai voir si les truites sont encore là . Et bien 3 min après le passage des kayakistes sur leur museau, elles étaient à  nouveau présentes au self service. Tirez-en des conclusions ou pas, mais il me semble que ce n’est pas la première fois que je constate qu’elles ne sont pas si effrayées que ça. Habituées probablement. Direction plus en amont.

Direction le LAKA à  OSSES

Et bien 5 min plus haut, aux abords du village d’OSSES, rien à  part cette photo chapardée sous un pont

Ouais,  niveau pêche, on fait mieux.

Une truite, mais … trop près !

Je finirai aval Bidarray, sur ma réserve. Et là , rien, ou quasi-rien. Alors que la nuit commençait à  bien se faire voir (si je puis dire), une fario viendra gober à  un mètre de moi, plusieurs fois. Je me recule de 2 ou 3 mètres. Un klinkhammer au bout de ma pointe. Au 3 ou 4ème passage, elle gobe, et je la … loupe bien entendu. 7 heures de pêche, quasi rien, et au bout de ces 7 heures, un malheureux (ou valeureux) gobage sorti d’on ne sait où. Mauvais ferrage garanti, et décroche par conséquent.

Prochaine partie prévue pour vendredi soir, si pas trop de pluie car la montagne est comme une éponge, les nappes semblent remplies, et tout doit aller à  la rivière..

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fred:
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