Pêche à  la mouche en Nouvelle Zélande

Cherchant des infos pour ma culture pêche personnelle, je me suis dit que ce ne serait pas couillon de compiler tout ça au fur et à  mesure. L’article qui suit n’est pas l’encyclopédie de la pêche à  la mouche en Nouvelle Zélande, mais un bon début pour un pêcheur commençant à  réfléchir à  un trip pêche en Nouvelle-Zélande. Tu y trouveras entre autres l’explication de la présence des truites en Nouvelle-Zélande,  les tarifs des permis, les guides du pêcheur  dans l’ile du sud ou l’ile du nord, et surtout … une vidéo fabuleuse de ce que peut être la pêche dans le pays du long nuage blanc.

Origine de la truite en Nouvelle Zélande

peche-nouvelle-zelande-debut20emesiecle.pngVers les années 1860, la truite fario fut introduite en Nouvelle Zélande avec un objectif : la pêche. Elles se sont rapidement adaptées sur leur rivière d’introduction et ont aussi colonisé les autres rivières en dévalant jusqu’à  la mer. Certaines devenaient aussi grasses qu’elles pouvaient atteindre les 20 lbs, et ressembler à  un ballon de rugby.

Après ce boom, la taille moyenne des truites fario régressa. Les écloseries continuèrent ainsi de relcher des truitelles dans les rivières durant des décennies. Mais désormais, la reproduction naturelle suffit à  produire suffisamment de jeunes truites.

La truite arc en ciel, elle, fut introduite en Nouvelle Zélande au début des années 1880, a priori de souches de steelheads californiennes (arc en ciel migrant en mer). Curieusement, les truites arcs en ciel de Nouvelle Zélande ne migrent pas en mer.

Les truites ont trouvé en Nouvelle Zélande une niche écologique vide, et pas de prédateurs. C’est probablement l sélection originelle de gros reproducteurs, avec la qualité du milieu et une maille très élevée, une des raisons de ce succès. Si on regarde la race des truites, oui. Mais si on prend du recul, n’est-ce pas une connerie ?  L’introduction des truites a bien entendu engendré des déséquilibres en menaçant de faire disparaitre des espèces de poissons endémiques (chez les galaxidae, sorte de poissons entre les vairons, les goujons et les gobis, spécifiques à  l’hémisphère sud). Mais un équilibre s’entre s’être installé, et en apparence, tout va bien. Rien de plus discret qu’une espèce de poisson disparue à  cause d’un super prédateur. Il n’y a pas de registre des naissances ou mortuaire dans la nature. Bref, profitons-en en mettant le mouchoir sur ces idées noires …

Permis de pêche et règlementation

Le permis est valable pour toute la Nouvelle Zélande, sauf pour les iles Chatham et le district du lac Taupo.

Permis d’hiver : de début avril à  fin septembre : 73 $ en 2013

Acheter son permis sur le web : http://www.fishandgame.org.nz/buy-your-licence-now

Interdiction des chaussures de wading avec semelles en feutre : les semelles pouvant être un vecteur pour de nombreux parasites ou végétaux envahissants comme l’algue didymo –seulement présente sur l’ile du sud-, il est impératif de laisser ses chaussures de wading avec semelles en feutre en France, et de ne porter que des chaussures avec d’autres types de semelles. Vos mouches, moulinets, soie, canne  et waders pourront aussi être confisqués s’ ils  sont suspectés de ne pas être complètement secs et sains.

Règlements particuliers :

Saison de pêche à  la mouche en Nouvelle Zélande

Chaque saison offre une expérience de pêche spécifique. 

  • Comme par chez nous, le printemps austral est l’occasion de cibler des truites affamées essayant de reconstituer leurs réserves disparues durant l’hiver. C’est aussi la période pour rechercher une grosse truites remontant de la mer dans les rivières.
  • Quand l’été -austral- arrive, les jours se réchauffant les truites gobent dans tout le pays. C’est la saison de la pêche avec des terrestres comme les cigales.
  • L’automne offre des eaux se rafraichissant, avec des truites s’activant avant l’hiver sur les éclosions souvent  l’après-midi.
  • L’hiver est moins favorable, sauf à  cibler des truites migrant des lacs vers les tributaires pour s’y reproduire. La pêche de la truite arc-en-ciel montant du lac Taupœ vers ses tributaires en amont, pour y assurer la reproduction, est un must de la pêche en hiver (se reporter à  la règlementation spécifique).

Comportement des truites en Nouvelle Zélande

Comme partout sur Terre, ou presque, le dilemme est le suivant : la truite arc en ciel est plus facile à  leurrer, mais plus dure dans le combat -bien qu’exploitant moins les pièges de la rivière que la fario-, et la fario … c’est le contraire : dure à  leurrer, nécessite plus de discrétion, une présentation irréprochable … mais est moins électrique dans le combat … quoique …

peche-a-la-mouche-nouvelle-zelande-panorama.jpg

Ou pécher à  la mouche en Nouvelle Zélande

On trouve la truite fario bien sûr principalement en rivière, mais aussi dans d’autres écosystèmes comme les estuaires et les lacs d’altitude. On la trouve au sud de la péninsule Coromandel, soit les 2 iles de la Nouvelle Zélande sauf le quart supérieur de l’Ile du Nord. Elles préfèrent des températures d’eau en été inférieures à  ce qu’attend la truite arc en ciel, et une température d’eau en hiver inférieure à  11°C, une température supérieure tuant ses œufs.

Contrairement à  la fario, la truite arc-en-ciel ne se répand pas naturellement, et est donc moins largement répandue en Nouvelle Zélande.

Dans les années 1890, des truitelles furent relchées dans les lacs Rotorua, Kai Iwi et surtout dans le lac Taupœ, et d’autres. En fait on trouvera la truite arc en ciel surtout dans les grands lacs du centre de l’ile du Nord, ou du sud de l’Ile du sud, avec une température plus chaude, mais que l’arc en ciel supportera contrairement à  la truite fario. Elle est aussi présente dans les rivières donnant sur ces lacs, mais, sans que l’on puisse l’expliquer,  peine à  s’établir dans les autres rivières, à  quelques exceptions près (rivières Pelorus et Rai par exemple dans l’ile du sud). 

Quelles  mouches pour la Nouvelle Zélande

montage-mouche-cigale-nouvelle-zelande.pngGlobalement, on utilise les mêmes mouches que dans l’hémisphère nord, comme les mouches américaines. Mais le french style sera aussi très bien. Les imitations de terrestres, comme les cigales seront indispensables. Les streamers et imitations de souris sont aussi à  prévoir. De février à  avril, c’est la saison des cigales, les truites s’en gavent. Alors une cigale en mousse sur hameçon de 6 et une pointe en 2X ! Fiche de montage de la cigale http://dronsworld.blogspot.fr/2011/08/cicada-x.html

Quel matériel pêcher la truite en Nouvelle-Zélande ?

Globalement et en étant raisonnable, un ensemble canne-moulinet en soie de 5/6 conviendra. Par contre, on oublie les pointes en 7X et 6X, la règle sera plutà´t le 4X, et plus surement le 3X, 2X voire plus gros.

Vidéos de  pêche à  la mouche en Nouvelle Zélande

Plusieurs rivères début 2013, notamment dans les Fiordlands, une ile au sud de lile du sud.


Le site : http://theflycommission.com/

Mon copain Yvon Zill, guide de pêche au Pays Basque, et qui ne vit plus que pour sa viére tous les deux ans en Nouvelle Zélande. « La  brown, man, c’est  la brown !! » : 


Le site d’Yvon : http://basquecountry-fishing-guide.blogspot.fr/

Teaser d’un documentaire sur Canal plus

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3 réponses

  1. alain dit :

    tres jolis poissons domage le film sature et ces prises de vu mal prises avec ces etoiles et reflets face au soleil merci quand meme Alain

  2. patrice dit :

    Dis moi , Fred: tu prépares ton futur trip à  l’étranger ? 🙂

    Patrice

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