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Partie de pêche à  la mouche sèche … façon de parler !!

Petite pluie incessante sur le depuis le matin

Pêche sur la Grande Nive entre Bidarray et Louhossoa de 19h à  … la fin. Petite pluie ininterrompue sur toute la partie, ou presque, pas de vent, niveau 0,66 m à  OSSES chez vigicrue, eau claire. 

Les truites sont dehors à  picorer des éphémères ou quelques rares sedges au coup du soir. Pas des “cracker fish”, mais des truites entre 30 et 40. Pas sur les bordures, mais plutôt pleine eau, en fin de lisse, ou juste avant l’accélération. Je ferai 5 truites ce soir (mon record en nombre de truites sur une partie de pêche en 2010), et prendrai surtout une leçon… deux leçons même 🙁

Je ferai 5 truites de 31 à  37 cm en mouche séche …

… même si l’adjectif sèche ce soir est un euphémisme. Je ferai mouche comme souvent dans ces conditions humides.

Je louperai, casserai, effraierai 3 poissons a priori de taille, surtout celle cassée qui me nargua jusqu’à  ce que je l’attaque avec une pointe très longue, Au fait cassée pourquoi ? Ferrage un peu vif …?… oui … certainement, mais connerie … assurément. Je m’explique plus loin … 

La première truite se refusera à  moi

D’entrée, je commence sur un lisse, avec un très gros poisson installé. Il fait régulièrement surface et montre  sa queue après avoir aspiré un truc à  la surface. Le signe des grosses. Et bien cette truite refusera plusieurs fois de monter sur ma pointe d’à  peine 1 m. Elle serait montée sur la même mouche sur une pointe de 2 m avec un lancer courbe. La bonne présentation … tellement essentiel. Leçon N°1 …

Une autre truite un peu plus haut sera plus coopérante.

Arrivé sur un spot plus haut, de gros gobages bien gras attirent mon regard. 

Quelques passages avec une march brown ailes en chevreuil (il pleut et le cul de canard …). La truite refuse mon imitation. Je dois changer. Une mouche en poils, plus discrète, pour imiter les petites éphémères qui dérivent … Une émergente avec toupet de chevreuil gris. Corps olive gris sale, quelques cerques en coq, un thorax en lièvre, hameçon de 18 Tiemco 401 (le 405 serait mieux). Ce sera la star de la soirée, du moins ce modèle, car cette mouche-là  ne fera pas long feu au bout de mon bas de ligne. 

Mince, un noeud au milieu de ma pointe de 2 m en fluorocarbone … solution à  la con, un noeud baril, mais jeter 2 m de fluororocarbone … au prix où est le Mirage Maxnot d’Orvis … donc, noeud baril, en serrant les fesses car un baril sur du fluorocarbone ! Je sais, un peu couillon le type , mais on ne se refait pas. Au passage, je constate un noeud simple sur le porte-pointe en maxima 15/100e. Je me dis que le fluorocarbone cassera avant. Crois-y !

La truite regobe. 

Je suis bien placé un peu en aval, sur un promontoire rocheux, un petit lancer sans difficulté. Première dérive, deuxième … Je ne pêche pas assez mou. J’oriente ma canne un peu plus vers le bas pour faire un lancer très courbe. La mouche tombe bien…. et dérive sur la bonne zone. Au ralenti, la truite goba mon imitation. En accéléré je ferrerai, avec une magnifique et immédiate casse au niveau du noeud du porte-pointe. 

Nous en déduirons la formule halieutique suivante, très utile vous allez le constater :

(noeud baril/mirage 6X)>=(noeud simple/maxima 15/100e)

Quelques photos des truites de cette soirée :

C’est pas beau ça ?

un beau poisson de 37

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fred:
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