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Fin d’après-midi et coup du soir sur la Nive à  Louhossoa

La Nive à  nouveau pêchable après de belles crues

La semaine passée ne fut pas favorable : trop d’eau, des eaux chocolatées, tout ce qu’il ne faut pas pour pêcher à  la mouche. Ca devrait le faire ce soir …

Et bien non, ou plutôt moyennement. Je pêcherai de 18h au crepuscule. Rien jusqu’à  la fin. Quelques mini-gobages discrets de chez discret, des gobages cul-serrés. Un gobinage, et pluis plus rien pendant 20 min. Ja passerai ma partie de pêche à  attendre le gobage qui ne vient pas. Le temps est pourtant favorable (couvert), le niveau aussi avec 1m d’eau à  OSSES sur Vigicrue. La lune peut-être ?

Toujours est-il qu’à  l’extrème fin de la partie, toujours aucun poisson ayant gobé ma mouche. Fred un peu frustré. Trouver un gobage. Il fait presque nuit. Je tente le tout pour le tout : direction le secteur du Bronx.

 J’y suis passé deux fois dans la partie, rien à  chaque fois, et à  chaque fois, la surprise, ou plutôt l’étonnement de ne pas y voir de poisson actif. Un peu galère pour y retourner : passage en eau profonde, contournement de ronciers … Bref, j’y suis. 

Une belle fario nommée “Ines Trémis”

Et un poisson est aussi à  table. Deux poissons peut-être. De discrets gobages troublent la surface en fin de courant. On y voit très peu, mais assez pour esayer de tenter la belle, ou supposée telle. Je pousserai même le vice à  changer de mouche. Les passeurs de fil acquis l’an dernier me simplifie vraiment la vie. J’opte donc pour un sedge bénard, la parfaite alliance cul-à -cul d’une bécasse et d’un canard 🙂

Lancer à  une douzaine de mètres, éviter les branches surplombantes. Ok. Voir la mouche … pas ok ! Il va falloir ferrer au jugé. J’écarquille mes yeux au maximum et essaye de suivre le secteur où dérive ma mouche. Je crois la distinguer. Gobage à  coté. Ferrage-on-ne-sait-jamais ! Elle est au bout. J’ai le sentiment d’avoir un monstre au bout. Elle est très lourde, fait des accélérations incroyable … Elle visite les branches de tout mon coin. Incroyable, la pointe ORVIS tient toujours. Ce doit être un poisson de 60 …

Elle finit par se rendre. Elle ne fait pas 60 cm, mais seulement 37, mais piquée à  la base d’une nageoire pectorale, je ne vous raconte pas l’effet-rapala ! Elle sera rapidement décrochée et rejoindra ses copines après une tentative de photo de ma part.  

L’honneur du pêcheur est sauf !

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