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Bilan de la saison de pêche à  la mouche sur les Nives

Dimanche 16 sept 2007 – 11h – Sur mon canapé. Beau temps, vent du Nord (fond de l’air frais). Toujours pas de pluie depuis presque 2 semaines. Je n’irai pas fouetter aujourd’hui. La saison de la truite est donc terminée. Je ferai peut-être quelques parties en 2ème catégorie sur le ruisseau d’Hasquette (vers Hasparren), ou dans la rivière d’Espelette. Juste par gourmandise. J’y ai déjà  fait de belles …

… truites (relchées bien entendu -comme toutes mes prises d’ailleurs), et même enregistré de belles casses sur du gros (rivière d’Espelette).

Fin de saison de pêche à  la mouche, c’est l’heure des bilans comme dirait l’autre.

Une saison nulle en voulant faire court. Alors toujours pareil : c’est le pêcheur qui a été nul ? la chance qui n’a pas été au rendez-vous ? les choix qui ont été mauvais ?
Un point fondamental : je ne pêche qu’en sèche. Vous me voyez venir ? Les manifestations d’insectes ont été rarissimes cette saison. Peu d’éclosions, peu de retombées, peu de gobages. Les truites sont-elles toujours dans la Nive ? Est-ce qu’un pêcheur en noyée ou en nymphe officiant aux mêmes endroits et en même temps aurait tiré son hameçon-épingle du jeu ? Il aurait certainement fait plus de poissons. Et encore. Pécher en nymphe ou noyée, c’est aussi imiter des insectes aquatiques, non ? Et s’il y en a peu qui émergent, c’est qu’il y en a eu peu dans l’eau ? Non ? (j’attends vos remarques). Peut-être que la densité incroyable de truites dans l’eau arrive à  bouffer tous les insectes dans leur phase aquatique, les empêchant d’emerger en nombre ? Bon,ok, j’arrête mes conneries ! Donc peu d’insectes (dans l’air et dans l’eau), c’est un constat, les truites se rabattent peut-être sur des nourritures plus terrestres (vers …), ou plus fretines (néologisme, cherchez pas : vairons, goujons …).

De l’impact de la crue de fin août sur la migration automnale des reproducteurs

Un autre constat. Depuis la crue d’il y a quelques semaines, c’est le désert (voir mes posts depuis 3 semaines). Même des soirées avec beaucoup de sedges n’occasionnent pas la sortie des grosses. Un bémol à  mon raisonnement à  venir : il n’y a pratiquement pas eu de pluies pour réveiller tout ça depuis la crue. Et l’on sait que les grosses farios de la Nive ne montrent leur museau que par temps de pluie.

Soif d’amont comme les saumons ?

Ma théorie : par analogie au cycle de reproduction de son cousin le saumon, je me suis dit que la truite pouvait avoir la même volonté de ponte le plus haut possible dans le chevelu afin d’optimiser l’efficacité de cete ponte. La stratégie du saumon est simple et logique : profiter des crues pour monter le plus haut possible vers l’amont, et attendre parfois des mois dans un gour sombre que ce soit le moment.
Et si les truites faisaient de même : on attend les crues d’automne pour monter le plus haut possible dans le chevelu de la Nive. Et si la très forte crue de fin août avait été le premier charter-amont de la saison ? Pour corroborer mon propos, j’ai eu des échos de très belles pêches de gros poissons en haut de la Nive des Aldudes, fin août début septembre. Serait-ce donc l’explication de la désertification précoce de la Grande Nive par les grosses truites ? J’attends vos commentaires …

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fred:
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