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Partie de pêche à  la mouche sur la Grande Nive entre Bidarray et St Martin d’Arrossa

Ce soir : 1 heure de pêche à  tout … casser

Bayonne, 19h, je quitte la vieille pyramide de mon cher employeur direction ma chère Nive (ok, la nôtre ! ;-). 1/2 heure de trajet, 1/4 d’heure d’habillage … La nuit tombant vers 21h, si je compte bien, j’aurai 1 heure de pêche à  tout … casser … et c’est vraiment le cas de le dire….

La partie aval de la Grande Nive est trop calme, pas assez de débit. J’ai constaté ces dernières parties sur Louhossoa que …

.. les truites y sont aussi amorphes que le courant. Réunies en bandes de 2, 3, ou 4 poissons, elles stagnent dans des trous, et ne s’intéressent pas aux nymphes que je leur propose (je n’essaie même pas de leur proposer une sèche tellement elles ont l’air de se désintéresser de la dérive de surface). Rien à  faire, en aval, donc, je dois finir la saison un peu plus haut. C’est donc entre Bidarray et St Martin d’Arrossa que je jette mon dévolu.

Ce parcours est magnifique, relativement facile d’accès, je ne perdrai donc pas trop de temps à  rejoindre les spots de pêche choisis.

J’y étais il y a 3 jours, y ai attrapé une petite truite de 32/33 cm. C’est la fin de la saison, et les poissons me semblent déserter la Grande Nive au profit des petites Nive. Début de la migration vers les lieux de ponte ? (vous me confirmez ce point de vue les experts ?)

Afin de profiter de coins les plus vierges possibles, je marche 15/20 min le long de la Nive avant de descendre dans son lit. Heureuse rivière …

J’aurai donc environ 3/4 d’heure de pêche. Je choisis un secteur splendide. Il doit y avoir des truites, le coin est trop beau.

De mon poste de surveillance, je repère rapidement un premier … et un deuxième poisson. Le deuxième, 2 m en amont du premier, semble de taille. Je prends mon temps est décide de lui  proposer un voilier en cul de canard, sur hameçon de 16. Un peu gros, mais le principal, c’est la dérive, et la confiance. Même si les eaux sont très fines, je reste en ORVIS MIRAGE 6X (12,7/100e).Trop gros ? Oui, mais ça va le faire…

Premier posé, rien. Deuxième … rien … Elle doit monter et j’insiste. La situation est trop belle : la Nive, le coin, les eaux, le moment …

C’est au cinquième ou sixième posé que la belle se décidera et viendra aspirer mon imitation. Ferrage dans le tempo, et casse immédiate …… !!! C’est souvent mon gros défaut les soirs de pêche après une journée de boulot : le manque de mesure et de douceur. On ne se refait pas, et une fois de plus, ça me coûte un poisson piercé  …

Une quinzaine de mètres plus loin, un gros gobage bien dense me réconforte … et une dizaine de mètres plus en amont, un autre gobage finit de me remonter le moral. La soirée semble favorable, et la Nive va au moins m’offrir une belle truite sauve-bredouille. C’est sûr ! … a priori ….

A pas de loup aquatique, je me rapproche de cette seconde cible. Elle continue à  gober bruyamment. Ce doit être une très belle truite. Enfin, une soirée avec de vrais gobages : dans un cadre merveilleux, pleine veine de courant sur un lisse. Ca me change de la pêche à  l’indienne, un peu frustrante quand même.

Je lui monte un sedge cul de bécasse, toujours sur MIRAGE 6X. Trop gros ? Oui, mais ça ne la dérangera pas.

Premier posé, bon passage, la goulue sort son museau et gobe mon artificielle. Ferrage dans le tempo, et là  …..démarrage mode barracuda, et casse immédiate, mon bas de ligne frottant en pleine tension contre un angle acéré de la banquise qui jalonne la berge. MERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 

ça commence à  faire. 1/4 d’heure de pêche, 2 poissons rencontrés, 2 casses … sur du 6X en plus.

10 mètres plus loin, contre la paroi d’un gros bloc, une autre grosse truite m’attends.

Comme la précédente, elle gobe à  qui mieux mieux des petits insectes (sedges ? diptères ?). Encore un coup idéal, facile. Je dois me rattraper, et ça va le faire. Pourtant, le fameux “jamais deux sans trois” me trottine dans la tête.

Et je vous le donne e mille … Posé, gobage, ferrage …..

et casse, même chose que la précédente : démarrage cette fois-ci en mode dragster, rochers acérés, casse …

Je rejoindrai mon fidèle Jolly Duster, avec un sentiment mitigé : moins d’une heure de pêche, 3 gros poissons actifs rencontrés, dans des conditions idéales … mais tous cassés.

La malédiction du “jamais deux sans trois” à  encore frappé … et c’est la deuxième fois cette saison … à  suivre …

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fred:
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