104 cm de truites … en 2 poissons : record battu !

Une journée d’antologie

Après 2 jours de rodage, une journée d’antologie. L’an dernier, à  la même période, sur la Don également, mais à  Inverurie, j’avais fait en une journée mes deux truites record de 48 cm et 54 cm, soit 102 cm de truites. Record battu avec 104 cm de truites : une 53 suivie d’une 51 …

Un premier poisson de 53 cm …

… à  1 cm de mon record

Retour sur la Don avec Nico. Les conditions sont bien meilleures aujourd’hui, quelques degrés en plus et pratiquement plus de vent. L’éclosion débute vers 12h00 avec quelques éphémères faisant sortir 2 ou 3 poissons sur le lisse de Kenmay. Les choses sérieuses vont vraiment commencer à  la faveur d’une retombée massive de petits sedges vers 15h00 …
Une première belle de 42 cm pour Nico en guise d’apetizer à  la faveur d’une timide éclosion d’éphémères. Les choses sérieuses vont vraiment commencer avec un phénomène classique sur la Don à  cette époque. Vers 14h00 des nuées compactes de sedges volettent au dessus de l’eau, génération spontanée sortant de nulle part. Ils ne sont pas sur l’eau et donc ne déclenchent aucune activité particulière des truites. Une heure plus tard, retombée massive de ces sedges sur l’eau, et là  c’est du délire. Les big brownies de la Don se mettent à  table.

J’attaque un superbe poisson, pas facile a atteindre dans une veine d’eau nourricière proche de la berge opposée séparée de notre berge par un profond. Je parviens à  me positionner sur les conseils de Nico légèrement amont-travers de la belle toujours active. Après quelques passages infructueux, le sedge se pose à  priori un peu trop court en amont du poisson, mais a quelques cm derrière une belle mouche de mai. Un large museau perce la surface de l’eau et engloutit délicatement l’éphémère, le sedge encore balloté par la vague créée par cette aspiration subit le même sort quelques secondes plus tard. Ferrage et démarrage. Le premier jump confirme les espérances du pêcheur. C’est du sérieux. Combat bien maîtrisé ponctué de quelques actions délicates du style passage sous herbier et saut avec pointe toujours prise dans l’herbier ou demarrage en trombe vers l’aval avec 15 m de soie dans l’eau. Ayant laissé mon gilet et raquette sur la berge pour pouvoir mieux me positioner dans l’eau profonde, Nico vient à  ma rescousse pour la mise à  l’epuisette d’un revers croisé imparable. Petite séance photo sur la berge, mesurée à  53 cm et remise délicate à  l’eau de cette superbe brownie de la Don.

Suivi 10 min après d’une autre fario

… de 51 cm.

Entre temps la retombée de sedges c’est accélérée, décuplant l’activité des big brownies. On choisit chacun un poisson à  attaquer. Je suis le premier en action sur à  nouveau un poisson sérieux. La goulue gobe à  qui mieux mieux tous les sedges qui passent. Plein courant, à  gorge déployée, on ne voit qu’elle. Je n’aurais que peu de difficultés à  la faire monter et à  la ferrer. Un poisson magnifique.

Pendant  ce temps, celle de Nico résiste,

…se trouvant dans un calme derriere une veine d’eau sans possibilité de s’avancer (il a de l’eau sous les bretelles) ses présentations sont loin d’être idéales. Il allonge encore et donne un petit coup de poignet au posé créant un ventre conséquent en amont de ma mouche. La dérive est parfaite, le poisson monte, ferrage ample pour rattraper le mou, elle y est. La furie se déclenche. Après un combat type “Et au milieu coule une rivière”, il met une superbe 56 cm à  l’épuisette.

Nous sommes comblés. Journée de rêve. Un classique sur la Don, probablement une des meilleures rivières à  fario d’Europe. Nico connait bien le Montana. La Don n’a rien à  envier à  cette mecque de la pêche à  la mouche.